[en] Resistance as the Creation of a ‘Natural Frontier' : the Language of 19th-Century Scandinavism (1839-1867)
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Contesting frontiers, Resisting identities
Est une partie de
Mots clés en
Humanities and Social Sciences/History
Resistance
frontiers
identities
nationalism
Scandinavianism
Scandinavism
Norway
Danmark
Sweden
Schleswig-Holstein
Prussia
Ibsen
Grundtvig
Lehmann
Ploug
Eider
Mots clés fr
Précision / Commentaire
www.cliohres.net
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Langue du document
Anglais
Editeur
Plus-Pisa University Press
Résumé
[en] This contribution considers the construction of a Scandinavian identity during the mid-19th century within the academic milieu of Christiania (Oslo), Copenhagen, Lund and Uppsala, in a context where National Romanticist ideas spread throughout Europe. Cultural Scandinavism, as an identity-building desire, meant firstly the promotion of a ‘Nordic spirit' in the academic field, in order to break from foreign secular influences. However, it eventually fostered an organized, although small, movement of political resistance among students and intellectuals, focusing on the necessity of defending the Scandinavian southern frontier against the threat of German nationalism. Scandinavian academics did so mainly by recourse to the rhetoric of the natural and historical frontiers of Scandinavia. From a theoretical point of view, the author tests the usefulness of resistance as a concept underlining articulations between psychological patterns of resistance, language rhetoric and collective strategy, in the context where a transnational identity could be seen as an effective response to an unstable geopolitical order.
[fr] Cette étude considère le problème de la construction d'une identité scandinave dans les universités de Christiania (Oslo), Copenhague, Lund et Uppsala au cours des années 1830-1860, apogée du siècle romantique en Europe. En tant que désir identitaire, le scandinavisme se résumait essentiellement au culte du ‘génie nordique' dans ces cercles académiques, afin de rompre avec des influences étrangères séculaires, notamment françaises. Toutefois, sous la pression des révolutions nationales de 1848, ce mouvement culturel se constitua en un courant de résistance politique parmi les intellectuels scandinaves. Bien que modeste, le mouvement s'appuya sur le sentiment diffus d'une identité partagée, et organisa sa politisation sur la nécessité de redéfinir et défendre la frontière méridionale danoise contre les revendications régionalistes ou nationalistes des Allemands. Les Scandinavistes opérèrent de la sorte en ayant recours à la rhétorique des „frontières naturelles et historiques“ de la Scandinavie. D'un point de vue théorique, l'auteur souligne en particulier l'utilité du concept de résistance, qui permet d'articuler motifs psychologiques, rhétoriques de langage et stratégies de mobilisation collective, dans un contexte où une identité politique transnationale fut souvent perçue par les élites intellectuelles comme une réponse appropriée à un défi géopolitique majeur.
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HAL
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Citation bibliographique
Aladin Larguèche. Resistance as the Creation of a ‘Natural Frontier' : the Language of 19th-Century Scandinavism (1839-1867). Lud'a Klusáková, Martin Moll ; with Jaroslav Ira, Aladin Larguèche, Eva Kalivodovà, Andrew Sargent. Contesting frontiers, Resisting identities, Plus-Pisa University Press, pp.181-194, 2010, Thematic work group 5. Frontiers and Identities. [hal-00549851]
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[en] Resistance as the Creation of a ‘Natural Frontier' : the Language of 19th-Century Scandinavism (1839-1867),
dans Études nordiques,
consulté le 22 Décembre 2024, https://etudes-nordiques.cnrs.fr/s/numenord/item/16853