[fr] La main à plume vaut la main à hache. Lettre-Lai d'Odée, princesse de Norvège (Sone de Nansay, vers 1280)

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Auteur(s)

Titre de l'ouvrage

Cahiers du CELEC (Voix contemporaines)

Est une partie de

Meeting

Colloque international Les Relations épistolaires - 2016-11-17 / 2016-11-18 - Saint-Etienne - France

Mots clés en

Humanities and Social Sciences/Literature
Sone de Nansay
Epistolary literature
Middle Ages
Odée's letter-lai

Date de publication

Langue du document

Français

Editeur

Faculté des Lettres de Saint-Etienne

Résumé

[en] Anne Martineau is interested in a letter from the novel by Sone de Nansay (circa 1280). Although it is teeming with messages, this is the only one to be reproduced in its entirety. It is also the first and last letter written by Odée, Princess of Norway, to Sone, whom she loves and wants to marry. In order to do so, she has to overcome two obstacles : the character of the protagonist, a "melancholic" (whose procrastination irritates the reader himself), and the malicious rumours spread about her : it is claimed that Sone has "treated her as his concubine" her (i.e. he has slept with her). So she calls on all his talents. Her letter is written in verses, is accompanied by music, and is to be sung before the French court (where Sone is staying) by a renowned musician, to whom she has had her role rehearsed at length, because it is part of a complex staging. It is a total success. Odée's letter-lai proves that the passionate, fighting lover, who we already knew, is also a consummate artist and a (future) sovereign conscious of her duties.
[fr] Anne Martineau s’intéresse à une lettre du roman de Sone de Nansay (vers 1280). Bien qu’il grouille de messages, celui-ci est le seul à être reproduit entièrement. C’est aussi le premier et le dernier écrit par Odée, princesse de Norvège, à Sone, qu’elle aime et veut épouser. Pour y parvenir, lui faut venir à bout de deux obstacles : le caractère du protagoniste, un « mélancolique » (dont les atermoiements irritent le lecteur lui-même), et les rumeurs malveillantes répandues sur son compte à elle : on prétend que Sone l’a « assoingnantie » (qu’il a couché avec elle). Aussi fait-elle appel à tous ses talents. Sa lettre est écrite en vers, s’accompagne de musique, et doit être chantée devant la cour de France (où séjourne Sone) par une musicienne de renom, à laquelle elle a fait longuement répéter son rôle, car elle s’insère dans une mise en scène complexe. Sa réussite est totale. La lettre-lai d’Odée prouve que l’amoureuse passionnée, combative, qu’on connaissait déjà, est aussi une artiste consommée et une (future) souveraine consciente de ses devoirs.

Provenance

Cahiers du CELEC (Voix contemporaines)

Collection

Source

HAL

Type de ressource

Texte intégral

Licence

Public Domain

Citation bibliographique

Anne Martineau Martineau. La main à plume vaut la main à hache. Lettre-Lai d'Odée, princesse de Norvège (Sone de Nansay, vers 1280). Colloque international "Les Relations épistolaires", Anne Martineau, Nov 2016, Saint-Etienne, France. [hal-03209290]

Citer cette ressource

[fr] La main à plume vaut la main à hache. Lettre-Lai d'Odée, princesse de Norvège (Sone de Nansay, vers 1280), dans Études nordiques, consulté le 19 Avril 2025, https://etudes-nordiques.cnrs.fr/s/numenord/item/17522